Le Sud-Ouest regorge de cépages autochtones, souvent méconnus mais remarquablement expressifs. Tandis que des variétés internationales comme le Chardonnay ou le Cabernet Sauvignon dominent une part considérable du marché mondial, la région cultive un éventail de cépages parfois oubliés par l’histoire.
- La Négrette : emblématique de l’appellation Fronton, ce cépage offre des vins doux, fruités, aux arômes de violette, avec des tannins soyeux.
- Le Tannat : surtout cultivé à Madiran, il se distingue par ses tannins puissants et sa capacité à donner des vins de garde remarquables.
- Le Mauzac : essentiel aux vins effervescents de Gaillac, il apporte des notes florales et légèrement de pomme verte.
- Le Petit Manseng et le Gros Manseng : stars du Jurançon, ces cépages permettent de produire des vins moelleux et secs aux arômes exotiques et d’agrumes, tout en conservant une belle acidité.
- Le Duras et le Braucol : deux cépages rouges présents à Gaillac, reconnus pour leur fraîcheur et leurs épices.
Chaque cépage possède une signature gustative unique, façonnée par des siècles d’adaptation au sol et au climat. Selon une étude menée par l’Institut National de l’Origine et de la Qualité (INAO), le Sud-Ouest compte plus de cinquante cépages rares ou autochtones cultivés sur ses terres, constituant ainsi l’une des offres les plus diversifiées de France.